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BPS



Pour avoir un historique complet de marque BPS qui a produit en plus des machines d'enduro beaucoup de cyclos et des machines de trial, n'hésitez pas à consulter le site sur BPS de PH VIGNAUD

Site de Ph VIGNAUD

Une des premières "enduro" construites par les "Boudet-Portal"




1972


Au départ, la société BPS s’appelle Moto BP. Elle est établie à Villefranche de Rouergue. BP sont les initiales des fondateurs, soit B pour les frères Boudet (Jacques et Henri) et P pour les frères PORTAL (Denis et Gilles) tous crossmen. En 1972, l’enduro débute à peine en France. Le premier véritable enduro est organisé par le MC d’Auvergne à Brioude en juillet 72. En décembre, toujours à Brioude, BP participe avec un prototype équipé d’un moteur Sachs 6V. La machine est finie la veille de la course et elle est confiée à Gilles Mallet, journaliste à Moto Journal, pour participer à l’épreuve. L’essai (voir la rubrique « essais ») est concluant car la machine roule les deux jours sans gros soucis. Elle servira de base à la fabrication de la série qui va débuter courant 1973.


1973


La societé s’appelle désormais BPS, car le bien connu Marcel Seurat qui importe déjà les OSSA a rejoint les rangs. La production des motos d’enduro est effective. La gamme comprend un 125 et un 175, les motos s’appellent « Elan » et sont de couleur verte avec un réservoir en fibre aux formes anguleuses fabriqué par « Altus » avec un pot qui passe au dessus du moteur et sous le réservoir. Les BPS ont du succès et représentent une alternative à Monark, KTM et OSSA.

1974


Une année charnière. Lors des six jours en Italie, les frères Boudet fortement impressionnés par les SWM, prennent contact avec le boss de SWM (Sironi) pour importer les machines en France. L’accord est conclu, ce qui ne réjouit pas les frères Portal qui préfèrent créer leur propre marque et laisser libre cours à leur créativité. Pour sa part Marcel Seurat a déjà quitté la société.

1975


Suite à l’accord passé, BPS importe donc des SWM rebaptisées BPS Super Elan Six Jours. Le réservoir est en tôle et toujours de couleur verte, l’échappement est fait en France. BPS a étoffé sa gamme avec des modèles économiques dont certains, pour les moins chers, sont motorisés par un moteur Morini cinq vitesses (fiche des mines modèle Okapi). De plus la gamme comporte des cyclos parmi lesquels un 50 à vitesse avec moteur Sachs. Une vraie petite bombe qui vient tutoyer en spéciale les 125, par contre le prix est dissuasif. La société se développe et les ventes progressent avec l’essor de l’enduro et grâce à une initiative qui sera copiée plus tard par d’autres marques: la création d’un trophée qui récompense financièrement les performances des pilotes courant sur BPS et portant les couleurs des sponsors de la marque.

1976


Cette année Sachs commercialise son nouveau moteur Sachs 7V (voir rubrique « technique »). Un moteur totalement nouveau avec plan de joint horizontal et une sélection de vitesses moderne avec barillet, fourchettes et crabots, finis les points morts entre chaque vitesse. Les machines qui sont assemblées avec ce nouveau moteur s’appelle « Silver Vase », mais rassurez-vous les « Super Elan » motorisées par le Sachs 6V sont toujours au catalogue ainsi que les versions plus économiques. Par contre, le réservoir BPS de couleur verte est abandonné au profit du nouveau réservoir SWM de couleurs métallisées (bleu, prune) avec une forme moins arrondie et plus anguleuse. Il sera conservé jusqu’en 1981, date de l’adoption des réservoirs en plastique orange translucide de marque « Acerbis ». A l’inverse des premiers modèles, le pot passe sous le moteur. Il est de marque « Lafranconi », régression ?. Non pas vraiment car un essai d’époque des « 125 enduro » de 1976 fait apparaître une différence en faveur du BPS par rapport à l’Hercules équipé du même moteur mais dont l’exploitation est moins agréable. 1976 est une grande année pour BPS, qui est champion de France avec son 50 mais remporte aussi les cinq premières places en 125 National avec le titre pour le pilote « phare » JP Lloret. Courant 1976, à l’occasion de l’enduro du Lioran, un prototype a été essayé (voir essai). Le proto est constitué d’une « Silver Vase » dans laquelle on a substitué le moteur Sachs 7V par un moteur Rotax (marque autrichienne). Les essais sont plus que prometteurs.

1977


Le bloc Rotax est définitivement adopté. Avec lui naît une nouvelle moto qui va révolutionner le monde de l’enduro. La moto sera baptisée RS GS. Le nouveau moteur (voir rubrique « technique ») en magnésium (moins 4 kg que le Sachs 7V), moderne (admission rotative et démarrage vitesse enclenchée) est de plus souple et puissant . Ceux qui ont eu la chance de connaître cette moto s’en souviennent encore . La moto est assemblée avec de nouveaux plastiques de marque « Acerbis » translucides et presque incassables. La finition est exemplaire. Donc en 77 la gamme de motos et cyclos comporte plus de 20 modèles différents. Avec

  • Super Elan moteur SACHS 6V
  • ? Silver Vase moteur SACHS 7V
  • ? RSGS moteur Rotax 6 vitesses

    1978


    Peu de changements, une simple évolution moteur et des suspensions avec une augmentation des débattements .

    1979

    Une année noire pour BPS qui perd l’importation des SWM au profit de Gérald Caro qui a créé la société « SWM France » pour importer les motos sans les rebaptiser. Enfin presque car l’homologation des motos en France sous la marque SWM prend un certain temps et les machines sont vendues au début avec la plaque des mines BPS. Elles portent donc le double nom SWM et BPS . Ensuite les machines ont été vendues avec une plaque d’identification SWM. Une autre histoire commence mais de courte durée. Pour BPS l’activité commerciale continuera jusqu'à 1983 avec l’importation des Gori à moteur Sachs 7V, des Hopi à moteur Aspes et les Okapi.


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