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OSSA

Une marque que je connaissais seulement au travers des célèbres machines de trial et en particulier les "mar".
J'ai donc découvert ces machines sur les enduros historiques. Au début , je ne les regardais pas beaucoup, mais avec l'aide de commentaires et d'impressions des propriétaires, j'ai commencé à les observer de plus prés.
De plus , elles représentent une bonne partie du plateau de la catégorie C1 (jusqu'a 76). Les machines qui suivent appartiennent à Olivier ROUSSEL qui posséde un site d'ou sont extraits les photos et ses commentaires. N'hésitez pas à le consulter !!! http://membres.lycos.fr/coupdekick


ossa 250 E de O.Roussel




Achetée en 1991 avec une 250 Mick Andrews qu'un ami a conservée, je m'en suis servie telle qu'elle était alors, peinte en rouge, avec un réservoir fuyant et une cinquième récalcitrante, ainsi qu'un carburateur à bout de souffle. Mais j'ai pu quand même beaucoup m'amuser à son guidon surtout sur les plages de l'atlantique en plein hiver. Puis je l'ai remisée un certain temps avant de me décider à la restaurer à la suite de mon AS3, j'étais alors dans une bonne période.
Le plus dur a été de refaire le réservoir devenu poreux puis tout a été histoire d'huile de coude, et de recherche de pièces je déplore une seule chose la peinture du cadre qui est gris clair au lieu de gris métal, c'est la seule chose que j'ai faite faire et le peintre à du mal me comprendre mais enfin c'était fait, j'allais pas quand même resabler et repeindre, surtout que c'est une peinture polyester.

Impressions

Les sensations de conduite révèlent une certaine rigidité notamment de la selle très dure. Je ne m'en sert plus en tout terrain depuis que je l'ai entièrement refaite, en effet la moindre chute peut causer de gros dégâts aux éléments en polyester relativement fragiles. Par contre le niveau de bruit est assez important, j'évite ainsi de tirer trop dessus pour ne pas ameuter la campagne environnante.
Honnêtement la Super Pioneer que je possède me semble plus puissante plus souple et plus légère notamment grâce à son cadre au chrome molybdène. finalement beaucoup plus polyvalente et révélant en à peine 3 années, d'indéniable progrès qui se sont matérialisés dans tous les résultats en course des OSSA .







La ossa 250 super pionneer de Pascal Paulet

La photo de Pascal à l'enduro à l'ancienne de Lavoulte Chilhac en septembre 2002.
Cette photo a tété publié dans le reportage fait par "le gouic" pour la revue "enduro mag".

La restauration (commentaires de Pascal)

Cette moto, je l'ai récupérée à l'état d'épave tournante (avec CG) pour 100 euros chez un paysan prés de chez moi. C'est une des premières sorties (N° série 63) produite fin 74... Pas de problème pour restaurer, mécanique trés simple et le gros du boulot était de la remettre d'origine, le gars étant un manique de la soudure avait modifié le cadre, monté des roues de 250 CR honda (Chaine pas du même côté, gros bricolage!!!) et soudé des pattes un peu partout (et viré celles d'origine!)... pas trop de problème pour les pièces (Atelier BMZ, "Made in spain" et Mr Francis le Belge via le club Ossa belge)... la restauration s'est faite en 2 étapes: 1 rapide mais profonde (6 mois quand même!) pour pouvoir rouler comme il faut à Lavoulte-Chilac (mais la moto n'était pas d'origine, ex: roue avant de KTM), et une autre en ce moment pour la remettre 100% d'origine une fois toutes les pièces manquantes réunies... Cout de la restauration, env! iron 500 euros, mais j'ai tout fa it moi même sauf la sellerie...

Impressions d'utilisation:

Moto trés agréable, peu puissante (ça suffit bien pour rigoler) mais trés souple, vive et coupleuse... (reine des weelings!) Partie cycle archaïque, mais basse,homogène et trés légère, moto trés maniable. En fait, on a un peu l'impession d'un moteur de trial dans une partie cycle cross (mais du début des 70's hein!)...
La Gas gas pampera de l'époque quoi! En tous cas, un outil dans le trialisant (Je ferais moins bien avec une "moderne", c'est sûr!) et pas ridicule du tout sur une spéciale lente et pas défoncée comme celle du Brioude "revival" (et je te dis pas dans le gras). Et on s'amuse bien, ça fait le poids d'une 125, c'est bas, donc on vire "guidon par terre"! En résumé, à mon avis (pas impartial du tout!) la moto idéale pour un "quadra" qui veut s'amuser en enduro à l'ancienne pour pas cher et sans souci (tu sais que tu vas monter partout, même si c'est "cher")...

Pour la fiabilité, j'en sais rien... je constate qu'en ayant juste changé les segments, les joints et inspecté le moteur elle a tourné comme un horloge en course, et qu'elle tourne toujours aussi bien à ce jour. On m'a parlé de problèmes d'embiellage, de boîte, on verra ça plus tard! En tous cas pas de prise de tête pour les réglages, vu le caractère de la bête ça marche toujours (cf les 125 ou l'état du carbu est primordial!).

la touche finale

Aprés quelques retouches esthetiques (ultime peinture de réservoir)et le demontage avec révision du moteur suite au bris de l'arbre de kick au "Brioude Revival 2003" la bête est complètement finie dans le respect de l'origine.
Bravo PASCAL

La 350 OSSA super Pionner de Jean Marc OZIOL

Une photo prise à Lavoute chilhac pour le Brioude Revival 2004.
La 350 est d'abord de couleur blanche qui la différencie facilement de la super pionneer en 250.

La bête vue de droite !